L'échec ?

C'est dans l'échec que l'on apprend à mieux se connaître !

Trébucher pour apprendre !

Qui n'a jamais trébuché, connus des revers. En affaire, comme en amour. C'est une expérience qui nous rend plus combatif ou plus sage. Elle est peut-être une occasion d'entendre notre désir profond, de nous rendre disponibles pour de nouvelles voies, plus libres de nous tromper et de progresser. Il y a une corrélation entre les échecs dont on a su tirer les leçons et la réussite à long terme, sociale et humaine. Lorsque l'on a connu des épreuves, on devient plus empathiques, on apprécie mieux son bonheur.


Nos échecs nous rendent plus forts !

Nous ne sommes pas tous égaux dans la résilience. (capacité à rebondir) L'échec c'est une erreur doublée d'un sentiment de défaite. Certaines erreurs peuvent être rectifiées sans nous affecter plus que cela. D'autres nous terrassent car nous y avons joué une part de nous-mêmes, liée à ce que Freud appelait l'idéal du moi: c'est notre valeur qui est remise en question. Ce qui nous accable, c'est le fait de confondre notre personne avec notre ratage, plutôt que de l'observer comme un fait à analyser, comme l'occasion d'un apprentissage.

Chez nos voisins Anglo-Saxons.

Aux états-Unis ou en Scandinavie, l'échec est davantage valorisé. Il est signe d'audace, signe que l'on a commencé tôt à chercher sa propre voie plutôt que failli se mettre sur les bons rails. Notre tendance à culpabiliser à l'excès lorsque nous avons échoué est un héritage notamment de Descartes, qui voyait dans la volonté humaine ce que les hommes tenaient du divin. Son " Quand tu veux, tu peux.", encore très ancré dans nos mentalités, implique que celui qui ne réussit pas fait un mauvais usage de sa volonté. Il serait  plus intéressant et plus riche de s'inscrire dans la vision qu'avait Nietzsche: " Deviens ce que tu es." Car alors les échecs sont admis comme autant d'étapes nécessaires vers notre accomplissement!  

C'est en se plantant que l'on apprend le mieux à se connaître !

 

 

Lectures sur le sujet.

 Les Vertus de l'échec de Charles Pépin aux éditions Allary 

 

Article: Si l'échec n'existait pas... Cliquez sur la partie soulignée.

 

 Autre article : Qui ne tente rien n'a rien...

 

Texte inspiré de l'article paru dans le psychologie magazine d'octobre 2016 page 83.

Ma vision

Pour moi, l'échec n'est pas une fatalité!  Bien entendu, je ne cherche pas à me planter pour le plaisir de me prendre une baffe !

Je tente juste de tirer et de voir les enseignements de mes erreurs et je préfère tester que de rester dans l'immobilisme total ! 

J'aime l'idée de composer un présent un "imparfait" qu'un présent au conditionnel !